Monsieur le représentant du Ministre de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative ;
Monsieur le Ministre Amon Tanoh (1er Secrétaire Général de l’UGTCI) ;
Son Excellence M. l’Ambassadeur de Chine ;
Monsieur le Représentant du BIT ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs de Cabinet, les Directeurs Centraux, Sous-directeurs et Chefs de services ;
Monsieur le Maire de la Commune de Treichville, Président du Conseil des Collectivités Territoriales des pays de l’UEMOA ;
Monsieur le Représentant de la CGECI ;
Madame la Présidente de la FIPME ;
Monsieur le Secrétaire Général de l’UGTCI ;
Monsieur le Président du Conseil National du Dialogue Social ;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité Exécutif de l’UGTCI ;
Mesdames et Messieurs les Responsables des Syndicats de base ;
Chers amis de la presse ;
Chères travailleuses, chers travailleurs, honorables invités.

L’usage a consacré que tous les 1er mai, nous puissions nous retrouver, département ministériel en charge du travail et organisations syndicales du monde du travail, pour ouvrir aux premières heures de la journée les festivités du 1er mai, festivités avec ce qu’il serait convenable d’appeler : la base de l’activité professionnelle, c’est-à-dire le vivier d’hommes et de femme qui, chaque jour, avec leurs force physique et mentale, apportent de la disponibilité, de la volonté et somme toute , de la valeur ajoutée à la croissance économique a notre pays.
Chers frères et chères sœurs de la centrale syndicale UGTCI,
Je suis très heureux d’être avec vous ce matin à l’ occasion de cet heureux évènement.
En considérant l’expérience de l’année 2011 qui ne nous a pas permis de nous retrouver ainsi, tous uni autour de la valeur travail, je voudrais placer ces moments sous le signe de la foi et de l’espérance collective que nous pourrions avoir de prospérer dans la paix, afin que rien ne vienne entraver notre volonté commune de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent, à l’horizon 2020.
Mesdames et messieurs, honorables invités,
Que serions nous en droit d’espérera à la vérité, en terme de croissance, si ce n’est la disponibilité dont dénote votre présence massive, un an après la crise post-electorale qui a sérieusement affectée les entreprises, vous êtes restés dignes dans l’épreuve.
Qu’il me soit donc permis de louer votre bravoure et votre détermination a soutenir la Côte d’Ivoire et à la hisser à sa meilleure posture nationale, sous-régionale et internationale, pour le bonheur de nos concitoyens.
Je voudrais également à cet égard, vous traduire les remerciements du Gouvernement et vous transmettre ses vives félicitations pour les efforts consentis dans le cadre de la trêve sociale qui a guidé jusqu’alors nos pas et engagé notre meilleure lecture de l’environnement socio-politique et économique qui ne milite pas dans le sens d’une fracture du front social.

Mesdames et messieurs
Notre pays renoue avec la paix et amorce un nouveau départ dans le cadre de la reconstruction de notre tissu social et économique.
Dans ce contexte, les défis à relever dans le monde du travail sont nombreux et, le Gouvernement qui en a pris la pleine mesure fait du travail et de l’emploi une priorité.
En effet, plusieurs actions sont déjà en cours pour promouvoir le travail décent dans notre pays. Et à cet effet, notre attention est polarisée sur plusieurs questions dont nous sommes tous conscients : la promotion d’un cadre règlementaire et institutionnel plus propice de la santé et de la sécurité au travail, l’organisation très prochaine des élections professionnelles au plan national en vue de dégager la représentativité des organisations syndicales, la finalisation du projet de modification du Code du Travail de 1995, la consolidation des leviers de la lutte contre le travail des enfants, la promotion du dialogue social et la mise en œuvre de mesures de reformes dans les domaines de la sécurité sociale et de la mutualité, y compris les branches de retraite de la CNPS et de la CGRAE que nous devons nous atteler à mener à bien dans un environnement inclusif tenant compte des meilleurs intérêts des bénéficiaires que sont les travailleurs des secteurs public et privé.

Chers amis travailleurs,
Mesdames et messieurs,
Convaincu que beaucoup reste encore à faire, le Gouvernement vous rassure de son engagement ferme à œuvrer toujours pour le bonheur des travailleurs.
La paix est certes là, mais son maintien nécessite davantage de cohésion sociale et l’engagement citoyen des acteurs de développement.
C’est pour cela que nous en appelons à un esprit coopératif de tous les partenaires sociaux sur la base de la confiance mutuelle.

   Chers travailleuses et travailleurs,
Rassuré malgré les difficultés et les efforts restant à faire de part et d’autre, permettez-moi de terminer cette intervention en vous traduisant encore une fois, la fierté du gouvernement pour votre sens élevé du devoir, de la responsabilité et de l’abnégation à la tache.
Je prends rendez-vous avec vous tout à l’heure, notamment avec vos délégués conviés dans la cour de la primature, afin que nous puissions communier davantage.
Mais à toutes et à tous, je souhaite une bonne fête du travail et une parfaite vitalité à votre centrale syndicale.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie.